La religion gauloise souffre de l’absence de sources et ne possède pas de mythologie claire concernant ses dieux, tout au moins officiellement et au premier abord. Car après une étude plus poussée basée sur les découvertes archéologiques des sanctuaires et temples gaulois, d’après les récit de Poséidonios et Diodore de Sicile, et un croisement de ces données avec celles de la mythologie nordique, tout porte à croire que l’Edda nordique décrit une religion identique à celle pratiquée par les gaulois. Les moeurs gauloises décrites par l’archéologue officiel Jean-Louis Bruneaux concernant l’usage des métaux précieux à partir de l’analyse des découvertes archéologiques confirment les dire des auteurs grecs et répondent admirablement aux descriptions des textes sacrés de l’Edda (livre référence de la mythologie nordique), mais pas seulement. En réalité le tabou religieux sur l’or et l’argent massif est présent dans presque toutes les anciennes religions païennes du globe terrestre, les fameux temples en or massif des Incas ou des Mayas liés à la légende des cités d’or, se retrouvent dans l’ancienne religion dite nordique dont l’organisation du monde des dieux et des hommes est identique à l’agencement des sanctuaires et temples gaulois.

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Religion gauloise : L'archéologie des temples

La découverte du site de Ribemont-sur-Ancre dans la Somme nous a beaucoup éclairé sur la religion gauloise, en effet c’est un sanctuaire religieux au complet qui fut mis au jour. Un sanctuaire qui fut édifié, selon les dires de Jean-Louis Brunaux, à la suite d’une bataille remportés par des gaulois Belges, la gaule belge s’étendait à l’époque jusqu’au frontières actuelles entre la Picardie et la région parisienne. 

Le sanctuaire était constitué de 3 enceintes, chaque enceinte était délimitée par un mur ou des bâtiments qui séparent ainsi les 3 enclos. L’enclos central était au centre de l’enclos médian, lui même dans l’enclos extérieur. Ces dénominations et cette organisation sont identiques à la cosmogonie de l’Edda.

Les celtes y déposaient des offrandes pour les dieux, en l’occurrence tout le butin de la bataille, les guerriers ne conservaient absolument rien des richesses ou des armes ayant appartenues à l’ennemi vaincu au combat, car absolument tout était offert aux dieux :

« Il y a un fait particulièrement incroyable chez les celtes concernant les enceintes consacrées aux dieux. Dans les sanctuaires et les enceintes sacrées érigées dans ces régions, on a jeté beaucoup d’or en offrandes aux dieux, et aucun de ses habitants ne s’en empare par crainte des dieux […] » Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, V, 27

Le seul trophée que les gaulois conservaient, c’était le crâne de l’un de leurs ennemis qui leur servait à prouver leur bravoure et la pureté de leur âme, ce trophée biologique servait a valoriser le mépris pour la cupidité, il était un symbole de victoire sur la corruption :

« Ils se vantent pour l’une de ces têtes, que son père ou l’un de ses ancêtres, n’ai pas accepté la somme importante qu’on lui proposait, ils se vantent de ne pas avoir accepté leur poids équivalent en or » Diodore de Sicile

« Tout le butin de guerre revenait aux dieux, même les bijoux, même les pièces d’or. […] A Ribemont, ces dépouilles dont une part était précieuse, sont restées pendant plus de deux siècles à portée de main de n’importe quelle voleur, mais personne n’a pénétré dans l’enceinte, même quand les murs et les bâtiments connaissaient déjà une ruine avancée »  Jean-Louis Brunaux, Les Druides

Religion gauloise : Des sacrifices humains ?

Nous devons préciser que l’idée de sacrifice humain est une pure invention, une calomnie de Jules César et des romains pour justifier moralement une conquête immorale et pour stimuler la combativité des légionnaires romains. Cette calomnie fut reprise par l’église chrétienne, trop contente de pouvoir « tuer » sa concurrente, enfin elle est toujours reprise aujourd’hui par les archéologues qui servent les intérêts du Vatican et de l’oligarchie française, des institutions qui n’ont pas intérêt à ce qu’une religion capable de détruire leur système de domination par la monnaie renaisse dans le coeur des français et des autres peuples. L’histoire est un travail d’investigation comparable au journalisme, le problème est qu’aucun de ces journalistes de l’histoire n’est indépendant, tous dépendent de l’état, tous sont formatés par le même moule, tous sont adoubés par un directeur de thèse, il n’y a aucun examen objectif des compétences, tout est subjectif, les nouveaux responsables sont nommés par les anciens responsables. C’est un système totalement anti-démocratique et entièrement totalitaire. Le métier d’historien n’est pas très attirant et ne produit pas de rémunération naturelle, l’historien ne peut donc qu’être assujetti à l’état ou à une autre grosse institution qui pourrait avoir intérêt à influencer l’histoire, comme par exemple le Vatican romain pro-chrétien et anti-gaulois.

Jean-Louis Bruneaux, issu du milieu universitaire et donc lui aussi adoubé par le système à pensée unique, fournit tout de même des informations claires et les faits réels concernant le sacrifice : « Les vestiges archéologiques rencontrés par milliers sur les lieux, donnent une bonne idée des cérémonies qui s’y déroulaient. On en reconnait aisément deux types : Le sacrifice et l’offrande. Concernant les sacrifices, seul le sacrifice animal est documenté  » Les druides, édition Points page 246

Aucune preuve de sacrifice humain n’existe, et ce qui est appelé « sacrifices d’animaux » n’est en réalité que la découverte par des archéologues de restes d’animaux mangés lors des banquets donnés en l’honneur des dieux dans les sanctuaires. Nommer ce genre de cérémonie « le sacrifice » est impropre et abusif, c’est le résultat de la puissante propagande vaticano-romaine.

 

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Religion gauloise : La mythologie nordique en concordance

A la découverte des moeurs religieuses des gaulois, c’est l’esprit anti-corruption et anti-finance des gaulois qui jaillit à la face du chercheur, un esprit orienté vers la justice et la beauté pur transcendé par la foi en les dieux sublime ces belles valeurs, des valeurs malheureusement aujourd’hui entièrement dévalorisées par la culture moderne qui valorise la cupidité et où l’on se vante même publiquement d’avoir rouler les gens (Marco Mouly, le roi des escrocs, est présenté comme une star dans les médias). Chez les gaulois, la valorisation de l’incorruptibilité est réalisée par les dieux eux-mêmes.

Quelle était la religion de ces gaulois ? Les romains et le Vatican ont mené l’Inquisition pour détruire totalement cette religion, ils l’ont faite oublier et ce qu’il en reste ils le détourne et le calomnie. Le nom des dieux des gaulois a été soigneusement effacé, comme cela est prescrit dans la bible. Mais une certaine matière semble avoir été sauvée par l’Edda, dit mythologie nordique, en effet il semble qu’avant l’avènement de la religion romaine (chrétienne ou non), une religion païenne traditionnelle et commune existait en europe, en tous les cas les points de jonction sont nombreux et étonnants entre la religion gauloise et la religion Viking.

Midgard et Asgard ou l'architecture du sanctuaire gaulois

Le sanctuaire gaulois de Ribemont est fait de 3 enclos emboités l’un dans l’autre comme des poupées russes, dont la limite entre chacun est une muraille, l’ensemble ressemble à une forteresse sacré à plusieurs niveaux. Cela correspond exactement à l’organisation du monde créé par les dieux dans la religion Viking :

-Midgard est le premier enclos, Midgard signifie « enclos médian » ou « forteresse médiane » car il y a toujours cette muraille qui protège l’enclos. Tout ce qui est à l’extérieur de cette muraille est l’Utgard (monde extérieur). La muraille du premier enclos du sanctuaire gaulois correspond à la fortification de Midgard. Midgard est le monde des hommes.

-Asgard est l’enclos des As (ou Ases), le royaume des dieux. Asgard signifie « enclos des dieux » ou « forteresse des dieux » car cet enclos est protégé par une forteresse. Ce qui est à l’extérieur de cette muraille est le monde de Midgard. Dans l’Edda il est dit que les dieux ont construit pour eux-mêmes au milieu du monde une forteresse qui s’appelle Asgard (Edda de Snorri chapitre 9)La seconde muraille du sanctuaire gaulois correspond donc aux fortifications d’Asgard. 

A l’intérieur de l’enclos délimité par cette seconde muraille qui correspond à Asgard, il se trouvait le troisième et dernier enclos du sanctuaire gaulois : c’était un grand bâtiment qui représentait le temple des dieux, et à Ribemont, il était recouvert tout entier d’armes et de boucliers, ce qui correspond exactement à la description du Valhalla (Valhöll), le temple où Odin accueil les guerriers morts au combat, celui-ci étant entièrement recouvert d’armes. (Voir Grimnismal strophe 9 dans l’Edda poétique)

« les plus belles armes, boucliers, épées, prises à l’ennemi au cour de quelque bataille étaient fixées aux parois et au porche du sanctuaire des dieux » Jean Louis Brunaux, les Druides, page 247

Tout autour de ce temple central gaulois réservé aux dieux et recouvert d’armes, on enterrait les hommes qui étaient morts au combats, car dans la religion Viking ces morts rejoignent le Valhalla pour banqueter avec Odin. Ce banquet entre hommes et dieux était mis en scène par le banquet que prenaient les survivants gaulois à la bataille dans l’enclos de leur sanctuaire correspondant à Midgard. Les vivants banquetaient en l’honneur des morts au combat enterrés dans l’enclos d’Asgard, et qui dinaient eux à l’intérieur du temple d’Odin dans le ciel, au Valhalla.

Mais à l’intérieur de ce temple central divin qui était légèrement sur élevé, se trouvait systématiquement soit un arbre, soit un bosquet, soit un petit bois avec une prairie central. Cette arbre correspond à l’arbre sacré Yggdrasil, quand à la prairie du petit bois sacré, il s’agit du temple de Freya décrit dans l’Edda. La déesse accueil en effet la moitié des guerriers morts au combat dans son temple de Folkvang, l’autre moitié des guerriers revenant à Odin.

La religion gauloise obligeait à offrir toutes les richesses aux dieux, tous les trésors et métaux précieux étaient mis dans des fossés au sein même du temple central, lieu sacré qu’aucun humain ne franchissait jamais. Dans les sanctuaires et les enceintes sacrées érigées dans ces régions (gauloises), on a jeté beaucoup d’or en offrandes aux dieux, et aucun de ses habitants ne s’en empare par crainte des dieux […] » Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, V, 27

Religion gauloise : Temples en or et en argent massif ?

La richesse était maudite dans la religion gauloise, exactement comme dans la religion Viking, où l’anneau d’or Draupnir qui donne la richesse, apporte le malheur et la mort à quiconque le possède. C’est pour cela que les gaulois ne conservaient pas les richesses et qu’ils les « offraient » aux dieux. Il ne se contentaient pas de les mettre dans des fossés des temples, à une époque plus reculée appelée l’âge d’or, en un temps où les celtes (gaulois) n’avaient pas à combattre régulièrement contre ceux qui étaient passés à la religion de la cupidité, tout porte à croire qu’ils investissaient leur temps et leur énergie dans la construction de temples faits en argent et / ou en or massif.

L’âge d’or est raconté dans l’Edda, il est décrit comme une période où les dieux construisirent sur terre un temple en or pur appelé Gladsheim, ce temple se trouve dans Asgard, ce qui signifie qu’Asgard se trouvait sur terre à cette époque (!), à cet âge idéalisé les dieux résidaient en compagnie des hommes. Il est précisé que les dieux possédaient de l’or en tel abondance que tous leurs ustensiles domestiques et tous leurs outils étaient faits en or, mais cet or n’était jamais utilisé comme une richesse et encore moins comme une monnaie.

Qui plus est dans l’Edda, il y plusieurs résidences célestes, qui sont toutes des lieux de vie des dieux, des géants, des elfes, et que les hommes peuvent en certaines occasions rejoindre (comme par exemple le valhalla). Les meilleures résidences où il était le plus agréable à vivre étaient toutes faites en métaux précieux, or massif et ou argent massif. L’un des temples les plus sacrés, le Valaskialf réservé aux seuls Odin et Frigg étaient entièrement en argent massif.

Nous avons vu que les gaulois déposaient dans leur sanctuaires tout l’or et tous les trésor de guerre qu’ils amassaient au combat contre ceux qui avaient basculer dans la civilisation de la richesse et de la cupidité, des peuples qu’on peu comparer aux géants de la mythologie nordique, les ennemis des dieux. Les gaulois qui ont construit le site de Ribemont avaient donc conservé cette religion décrite dans l’Edda où l’or devait être uniquement consacré aux dieux et à la religion, donc aux temples, aux reliques et aux sacrifices…

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Le seul sacrifice attesté par l'archéologie

Alors que le sacrifice humain est un odieux mensonge qui ne dispose d’aucune preuve archéologique, nous disposons cependant de preuves concernant le type de sacrifice pratiqué par les gaulois : Le sacrifice de la richesse, le sacrifice de l’or et des trésors. En plus de sacrifier les trésors aux dieux en les jetant dans les fossés des temples, on a également retrouvé quantité de tombes gauloises et vikings avec des bijoux en or, et des trésors, quelques siècles plus tard, les romains pillaient les tombes gauloises. Les gaulois n’ont jamais sacrifié d’humains, ils sacrifiaient aux dieux ce qu’adore les maîtres de notre civilisation à base romaine : La richesse, l’argent, l’or, la monnaie… 

Si l’on est lucide, on s’aperçoit que c’est aujourd’hui que la pratique du sacrifice humain est répandue, en effet combien d’humains sont sacrifiés sur l’autel de la croissance, du bénéfice ? Alors qu’aujourd’hui on pavane en voiture de luxe, à l’époque on pavanait avec la preuve de son incorruptibilité et de son mépris pour la richesse, on construisait des temples en métaux précieux, on enterrait l’or dans des sanctuaires, on pavanait en affichant au grand jour son mépris pour la monnaie, on pavanait en montrant l’honnêteté de la société entière en mettant des trésors immenses dans des lieux religieux violables mais restés à jamais inviolés jusqu’à l’arrivée des romains. Aujourd’hui, l’inversion des valeurs est totale, les gaulois étaient des hommes extrêmement spirituels, et même les plus religieux des hommes de notre époque ne leur arrive pas à la cheville.

Si l’or était tabou, l’argent en revanche ne l’était guère, c’était un métal noble à usage sacré pour les celtes, les Vikings, l’argent était symbole de modération et de lucidité, il était utilisé avec un but spirituel, il est le matériaux du temple réservé à Odin le Valaskialf. Les reliques étaient utilisées pour transmettre les valeurs et l’esprit celte, et l’argent massif était le matériau le plus prisé pour confectionner ces bijoux sacrés. Nous vous proposons de découvrir les raisons de la sacralité de l’argent massif, et comment à partir de lui on peut véhiculer l’esprit incorruptible des gaulois, à travers ces 3 articles consacrés aux bijoux celto-vikings :

Oleg de Normandie

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