Maisons à colombages et runologie (1ère partie)

Généralités sur les constructions à pans de bois, parfois appelées maisons à colombages

La maison à pans de bois est un type d’habitat vernaculaire. Le terme « colombages » fait plutôt référence à un style, typique de certaines régions comme l’Alsace ou la Normandie, tandis que l’expression « pan de bois » définit la technique de construction. Cette technique, très élaborée, est bien délimitée géographiquement, en gros le nord-ouest du continent européen. Il existe en Europe de l’est et dans les régions montagneuses des maisons de bois, mais construites différemment, par un simple empilement de troncs. Alors que dans le pan de bois, les troncs sont équarris, puis les poutres assemblées selon un système de tenons et mortaises, d’une haute technicité ; l’espace entre les poutres est rempli par un torchis.

Voici les pays concernés : Allemagne, France, Suisse, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Danemark et sud de la Suède, nord de l’Espagne et du Portugal. Le pan de bois peut donc être ethniquement rattaché à un type de population bien défini : les peuples celto-germaniques.

Il y a plus encore, si l’on veut bien affiner la localisation géographique. Les régions françaises concernées sont principalement le Nord, l’Alsace, la Normandie, la Bretagne, la Champagne et le nord de la Bourgogne, la Sarthe et la Mayenne, le Val de Loire, le Pays Basque et Gascogne, autrement dit les régions à dominance odinique (voyez le dernier film d’Oleg de Normandie, « Jeanne d’Arc la Valkyrie »). En Allemagne, la Basse-Saxe, terre odinique par excellence, représente un des fleurons du pan de bois allemand.

Le sud-est de la France (Provence, Lyonnais, Méditerranée), précocement romanisé et christianisé, ignore totalement le pan de bois et ne connaît pas ce type de construction.

Honfleur, Normandie

La maison à pan de bois est donc un mode de construction que l’on peut qualifier d’odinique.

Des historiens normands font remarquer, à juste titre, que les techniques de charpente employées pour les maisons à pans de bois sont pratiquement les mêmes que pour la construction des drakkars.

Par ailleurs, un examen attentif de ces maisons laisse apparaître qu’elles sont couvertes de symboles fondamentaux et même primordiaux, non seulement gravés sur les poutres mais formés par l’assemblage de la charpente elle-même. Ainsi, à côté des svastikas, arbres de vie et autres roues solaires, apparaît le Futhark, ou alphabet runique, au complet.

Les historiens font remonter le pan de bois au Moyen-Âge, mais devant la présence de ces symboles fondamentaux, nous n’hésitons pas à faire remonter l’origine du pan de bois jusqu’au néolithique et l’apparition du métal (puisque l’abattage des arbres et le travail du bois nécessitent des outils en métal).

Une maison à pans de bois est très confortable, même selon les normes modernes. L’isolation thermique et phonique est remarquable. De plus, elle est écologique, les matériaux employés sont naturels et issus du terroir local : bois pour les poutres (l’essence la plus souvent employée est le chêne, bien connu pour sa solidité), pierre pour les caves et les fondations, terre glaise et paille pour le torchis, enduit. Elle est saine : le bois, matière vivante, absorbe l’excès d’humidité et le relâche quand l’atmosphère est trop sèche, maintenant ainsi une hygrométrie idéale. Contrairement à une idée reçue, une maison à pans de bois est aussi solide et durable qu’une maison de pierre.

Passons maintenant en revue l’alphabet runique.

La rune Odal

Cette maison du village de Kaysersberg en Alsace présente plusieurs runes Odal :

Notons que l’Odal, rune d’Odin, n’est pas placée n’importe où mais au faîte du comble, à l’endroit le plus élevé et le plus en vue de la maison :

Il y a bien d’autres exemples :

Sur cette maison de Manchester en Angleterre, nous remarquons l’Odal :

Mais également les trois triangles odiniques :

Sur cette maison de Laval, toujours au même emplacement, une ferme débordante avec trois tri-cercles (ou anneaux boréens). Ces figures génèrent des triquetras, pour plus de détail voir l’étude d’Oleg « Notre-Dame d’Odin » page 196 :

(Dessin de Viollet-le-Duc)

En résumé, sur la maison odinique, la place éminente, la place d’honneur, est réservée à Odin « Le Très-Haut » comme il se doit.

(À suivre)

Thorvald, pour la Team Odin

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